Compactes mais puissantes, les mini-pelles et tractopelles sont partout : ouverture de réseaux, VRD, terrassements urbains. Mais derrière leur polyvalence se cache une contrainte réglementaire stricte : la Vérification Générale Périodique (VGP), prévue par le Code du travail (art. R.4323-23).
Ce contrôle vise à garantir que l’engin reste apte au service et que ses dispositifs de sécurité sont pleinement fonctionnels. En cas de défaut, l’Inspection du travail peut immobiliser la machine et engager la responsabilité de l’employeur.
Pour le cadre complet et les textes applicables, voir notre dossier sur la VGP réglementation. Pour un panorama plus large, consultez aussi notre guide VGP engin de chantier.
La VGP mini-pelle est-elle obligatoire ?
Oui. Toute mini-pelle ou tractopelle utilisée comme équipement de travail est soumise à une VGP périodique. Cette vérification réglementaire vise à confirmer :
✓ l’intégrité mécanique de la machine,
✓ le bon fonctionnement des organes de sécurité,
✓ et l’absence de risques immédiats pour les opérateurs et les tiers.
⚠️ Attention à la confusion :
✓ la VMS (Vérification de Mise en Service) est exigée à l’achat de l’engin,
✓ la VRS (Vérification de Remise en Service) après une réparation ou une modification majeure,
✓ la VGP, elle, est un contrôle périodique destiné à suivre l’évolution de l’état de l’équipement.
La VGP ne se substitue ni à la formation des conducteurs (CACES, autorisation de conduite), ni au port des EPI adaptés, ni à l’entretien quotidien. Elle complète ce socle.
En quoi consiste la VGP d’une mini-pelle ou d’un tractopelle ?
La vérification couvre tous les éléments qui, s’ils venaient à céder, pourraient provoquer un accident grave. Parmi les points examinés :
✓ Structure et châssis : fissures sur le bras ou la flèche, corrosion du châssis, protection des contrepoids.
✓ Train de roulement : tension des chenilles, état des galets, usure des pneus.
✓ Circuit hydraulique : absence de fuite sur les flexibles, étanchéité des raccords, vérins opérationnels.
✓ Poste de conduite : présence et état de la ceinture, signalisation claire, avertisseurs sonores/lumineux, bouton d’arrêt d’urgence.
✓ Équipements de travail : compatibilité et état des godets, attaches rapides sécurisées (cause fréquente d’accidents mortels en cas de défaillance).
✓ Fonctions de sécurité : dispositifs anti-démarrage, limiteurs de charge, essais en stabilité et en charge.

À l’issue, le contrôleur établit un rapport VGP : il peut confirmer la conformité ou signaler des réserves, avec un délai précis pour les lever. L’absence de levée dans les délais peut conduire à l’immobilisation de l’engin.
Périodicité : à quel rythme contrôler ?
La périodicité “de droit commun” est de 6 mois (arrêté du 1er mars 2004). Mais elle varie selon le type d’engin et son usage :
✓ Mini-pelle avec fonction de levage : VGP semestrielle obligatoire.
✓ Mini-pelle sans fonction de levage : VGP annuelle.
✓ Avant mise en service : vérification initiale à l’achat ou après une modification majeure.
✓ Après incident ou réparation structurelle : contrôle ponctuel obligatoire.
✓ En usage sévère (terrains abrasifs, chantiers poussiéreux, chocs répétés) : l’Inspection du travail peut exiger une fréquence renforcée (art. R.4721-11).
Pour éviter une VGP dépassée, la plupart des entreprises basculent sur des outils digitaux. Le cloud vgp centralise toutes les échéances, envoie des rappels automatiques et permet de gérer plusieurs sites sans perdre le fil.
Combien coûte une VGP de mini-pelle ou de tractopelle ?
Le prix d’une VGP dépend du type de prestataire et du volume d’engins contrôlés. En moyenne, on se situe entre 100 et 250 € HT par engin, déplacement inclus.
En pratique, deux logiques coexistent :
✓ Contrôle ponctuel : facturé à l’acte par un bureau de contrôle. Adapté si vous avez une ou deux machines, mais chaque échéance doit être suivie manuellement.
✓ Contrat récurrent : certaines entreprises optent pour un forfait annuel qui inclut la planification des passages et la remise des rapports numériques. Plus confortable, mais ça reste limité à la prestation de contrôle.
Le vrai enjeu ne se situe pas dans le coût du contrôle lui-même, mais dans sa gestion au quotidien :
✓ Comment être sûr qu’aucune VGP n’est oubliée sur un parc multi-sites ?
✓ Comment prouver la levée d’une réserve lors d’un audit SPS ?
✓ Comment retrouver un rapport sans fouiller dans des classeurs ou des fichiers Excel dispersés ?

C’est là que des outils comme QRTick apportent de la valeur. L’application ne réalise pas la VGP à votre place, mais elle vous aide à :
✓ Planifier les échéances avec des alertes automatiques,
✓ Centraliser les rapports (papier ou numérique),
✓ Identifier chaque engin via un QR code ou une étiquette NFC.
Avec nos abonnements, la solution s’adapte à la taille de votre flotte.
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Et nos produits (étiquettes QR, scellés) facilitent la traçabilité sur le terrain.
Pourquoi réaliser la VGP de votre mini-pelle ?
Au-delà de l’obligation légale (Code du travail, R.4323-23), la VGP a des impacts directs sur :
✓ la sécurité des opérateurs : elle limite le risque d’écrasement, de basculement ou de rupture hydraulique,
✓ la disponibilité des machines : un défaut repéré tôt évite une panne lourde et une immobilisation longue,
✓ la confiance contractuelle : beaucoup de maîtres d’ouvrage et coordinateurs SPS exigent des rapports VGP à jour avant l’entrée sur chantier,
✓ les coûts cachés : un contrôle planifié coûte moins cher qu’un arrêt d’urgence après accident.
Sur le terrain, les réserves sont souvent levées dans le cadre de la maintenance préventive, ce qui permet de regrouper les arrêts et de gagner du temps. Et pour replacer la VGP dans une démarche globale de prévention, il faut aussi penser aux EPI chantier et à la sécurité du chantier.

Digitaliser le suivi : plus simple au quotidien
Avec une flotte de plusieurs machines, la gestion manuelle (carnets papier, fichiers Excel) atteint vite ses limites : documents introuvables, doublons, oublis d’échéance. Lors d’un audit multi-sites, c’est souvent là que les non-conformités apparaissent.
Un suivi digital change la donne :
✓ alertes automatiques avant échéances,
✓ rapports centralisés avec photos, signatures, réserves et levées horodatées,
✓ fiche unique par engin, accessible par scan QR code ou NFC,
✓ accès bureau ↔ terrain en temps réel, avec mode hors ligne pour chantiers sans réseau.
Le Logiciel VGP fonctionne exactement sur ce principe : chaque engin est relié à un QR code unique. L’application iOS & Android permet aux conducteurs et responsables de retrouver l’historique complet au pied de la machine.
Nos abonnements dimensionnent la solution selon la taille de votre flotte, et nos produits (étiquettes QR code, scellés métalliques) sécurisent l’identification sur le terrain.
Un bon outil Cloud ne doit pas remplacer vos logiciels existants, mais s’y intégrer :
✓ GMAO pour l’entretien,
✓ ERP pour la gestion achats,
✓ GED pour l’archivage client.
C’est pourquoi il faut vérifier la présence d’API documentée, exports standards et webhooks.
FAQ
La VGP d’une mini-pelle est-elle obligatoire ?
Oui. C’est une vérification réglementaire visant à confirmer l’aptitude de la machine à fonctionner en sécurité.
Quelle est la périodicité de la VGP pour une mini-pelle ?
En pratique : tous les 6 mois, plus avant la première mise en service et après modification/incident notable.
Quel est le prix d’une VGP pour mini-pelle ?
Généralement 100–250 € HT par engin et par contrôle, selon volume et déplacement. Les abonnements lissent le coût et simplifient la planification.
Comment se déroule la VGP le jour J ?
Préparation des docs, contrôle terrain, tests ciblés, restitution du rapport et plan d’actions pour lever les réserves.